Le Sanzen-in (三千院) est fameux pour ses
magnifiques jardins et son feuillage automnal. Le temple Sanzen-in, également appelé Kajii Monzeki (梶井門跡), Nashimoto
Monzeki
(梨本門跡) ou Entoku-in Monzeki (円徳院門跡), est un des 5 temples Tendai Monzeki (天台門跡).
Il semblerait néanmoins qu'à l'origine, son nom formel fut Enyu-bo (円融房). Ces temples sont spéciaux du fait qu’au fil du temps, ils ont eu parmi leurs
dirigeants des membres de la famille impériale. Dans l’histoire du Sanzen-in, il y eut 32 dirigeants de la
famille impériale. Le temple fut fondé en 784 par Saichō (最澄), également
connu sous son nom posthume Dengyō Daishi (伝教大師), littéralement
Grand Maitre qui apporte
la doctrine, qui fut le fondateur de la secte Tendai (天台宗) au Japon. La divinité principale du site est Yakushi Rurikō Nyorai (薬師瑠璃光如来), le Bouddha de la guérison qui non
accessible aux visites.
Le Goten-mon (御殿門), la porte principale par laquelle on accède au site.
Vue
sur le Shuheki-en (聚碧園), un des
deux jardins du temple.
Une statue isolée dans les jardins.
Ōjō Gokuraku-in (往生極楽院) contient les statues de la trinité bouddhique Amida, Kannon, la déesse de la compassion, et Saishi, dieu de la sagesse. Ōjō Gokuraku-in, qui
signifie littéralement Temple de la Résurrection
au Paradis, fut construit en 985 par le prêtre Genshin (源信) de la secte
bouddhique Tendai. Il fut reconstruit en 1148 et annexé au temple impérial Sanzen-in vers la fin du XVème
siècle.
Je garde un souvenir très paisible de cette visite, le cadre invitant à la relaxation et la contemplation de la nature.
Une statue perdue au milieu de la végétation automnale.
Vue sur le Yusei-en (有清園), l'autre jardin du site, et un tōrō (灯籠), une lanterne de pierre typique aux jardins zen. Observez attentivement la photographie, vous apercevrez de petites statues de moines fondues dans la mousse, une des attractions de ce jardin.
Un warabe jizō (わらべ地蔵) vu de plus près. Qui ou que sont-ils? Les Jizō (Jizō Bosatsu, 地蔵菩薩) sont des divinités bouddhiques qui voyagent
à travers 6 mondes transmigratoires à pied, et qui sauvent et réconfortent les
bouddhistes. Ils font partie du paysage nippon depuis les temps anciens, et on
les trouve souvent le long des routes, dans les jardins des temples, etc. Leur
aimable visage est sensé apaiser le poids des soucis et guider les individus
vers la sérénité de l’esprit.
Reprenons notre route.
Un bâtiment du complexe dont j'ai oublié le nom...
Une petite fontaine, non loin d'un pavillon de thé.
Petite pause matcha (抹茶), tradition oblige. Je ne peux résister à ce plaisir à chaque fois que je voyage et si un pavillon de thé est à proximité. Il va de soi qu'avec en plus la belle vue sur le jardin et les tables situées sous des parasols, le cadre était idéal.
Vue sur le jardin depuis le pavillon de thé.
Quelques bonsaï (盆栽) exposés sur un étal.
Momiji.
Dernier cliché pour clore cet article avec la charpente typique japonaise se profilant derrière ce momiji et le chrysanthème impérial.