Cette année, je n'ai pas rencontré énormément de maiko (舞子) ou de geiko (芸子). Voilà l'unique maiko san que j'ai croisée.
Tous ces bâtiments aux fenêtres éternellement masquées par des nattes de bambou d'où s'échappent parfois quelques notes de shamisen (三味線) ou de koto (箏) me rendent toujours silencieux lorsque je marche dans ces rues.
Lorsque je trouve de semblables ruelles, je me pose toujours la question de savoir quel genre de personnes vivent là.
Nous voici à présent à Pontochō.
Maisons de thé et restaurants foisonnent à Pontochō, et pour peu que vous connaissiez quelques rudiments de japonais, un regard aux chōchin (提灯)-les lampions-, aux enseignes ou aux noren (暖簾) suffira à vous renseigner sur l'établissement.
Malgré l'étroitesse des ruelles de Pontochō, on y circule relativement bien, et puis il faut s'arrêter pour regarder les échoppes, non?
J'aime beaucoup l'atmosphère de Pontochō, en dehors de ses échoppes, pour l'esthétique des bâtiments qui s'y trouvent : nattes masquant les fenêtres des étages, boiseries le long des murs, sol perpétuellement humidifié par la pluie ou les commerçants (il s'agit d'une coutume japonaise consistant d'une part à toujours avoir le sol propre même dans la rue devant sa boutique, et d'autre part durant l'été -si torride au Japon- à rafraichir la température du sol).
Ruelle au sol pavé, éclairage au sol et murs boisés de haut en bas. Est-ce véritablement une ruelle ou le hall du bâtiment?
Je trouve que les restaurants japonais incitent toujours -même de l'extérieur- à entrer, de par leur atmosphère feutrée et confortable.
Même ici apparaissent des bars à hôtesses et autres. Je trouve cela triste, car cet endroit devrait rester tel qu'il est à tout prix.
Heureusement, la plupart des établissements restent de type washoku (和食), la cuisine traditionnelle japonaise.
Nous arrivons à la fin de cet article et de cette visite de Pontochō, mais j'espère que vous aussi aurez su apprécier l'atmosphère spécifique et unique de ce lieu, si emprunt d'un cachet à la fois exotique et ancien .
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