Fondé en 860 par le moine Ennin (圓仁) de l'école bouddhiste Tendai (天台宗) dont nous avions précédemment parlé dans l'article sur le Hieizan Enryaku-ji (比叡山 延暦寺) et que l'on connait mieux au Japon sous son nom posthume : Jikaku Daishi (慈覺大師). La majeure partie du complexe fut détruite vers le début du XVIème siècle et reconstruite vers 1543. Durant la période Edo (江戸) entre 1600 et 1868 [période du règne du Shogunat Tokugawa (徳川幕府, Tokugawa bakufu) fondée par Tokugawa Ieyasu (徳川家康) qui fut le dernier des 3 grands réunificateurs du Japon], Risshaku-ji fut une institution très puissante disposant d'un fief de 1,420 koku (石).
[Petite explication sur le koku : unité de mesure du Japon médiéval qui servait a définir la richesse d'un fief. Elle représente la quantité de riz mangée par un japonais en un an : 180,39 litres de riz].
Pour atteindre le sommet, on doit gravir 1015 marches à travers une forêt de cèdres gigantesques et de nombreux escaliers bordés de petits temples. C'est ici que le célèbre poète Matsuo Bashō (松尾 芭蕉) écrivit son fameux haïku (俳句) sur les cigales.
静けさや 岩に滲み入る 蝉の声
shizukesaya iwa ni shimiiru semi no koe.
Quel silence... Dans les rochers, le chant des cigales.
shizukesaya iwa ni shimiiru semi no koe.
Quel silence... Dans les rochers, le chant des cigales.
Du sakura (桜) pour ouvrir cet article avec autant de douceur que cela se peut.
Des rizières, le long de la route traversant la préfecture d'Iwate (岩手県) vers celle de Yamagata (山形県).
Un joli tōrō se mariant bien avec le sakura à l'arrière plan.
Le Nenbutsu-dō (念仏堂) près des statues de Bashō et Sora.
Le Kaisan-dō (開山堂) , mausolée du moine Ennin (圓仁) qui fut reconstruit en 1851. Sur le rocher à gauche, le Nokyo-dō (納経堂) qui date de 1599 et destiné à l'écriture et contenant les différents écrits religieux réalisés au Nyoho-dō.
Un petit zoom pour apprécier la beauté des sakura dans la vallée en contrebas.
Une dernière photographie avant de reprendre la route.
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