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mercredi 4 août 2010

Kazoku (家族) - Famille

Pays/territoire : Tokyo, Japon


J'ai décidé d'écrire aujourd'hui sur un thème qui n'a pas spécialement de rapport avec le Japon, à savoir ma famille... J'ai shooté l'image ci-dessous en Janvier à Kamakura (). La statue d'une mère et de son enfant, usée par le temps et les intempéries et recouverte de mousse, isolée au bout d'un chemin ne menant nulle part, le long d'un petit sentier. Cette image m'a marqué parce que ma propre mère me manque énormément, arrachée à nous en Avril 2009... Depuis sa perte, un grand vide s'est fait en moi comme si un pan entier de mon existence avait été anéanti avec elle. J'avoue que j'avais espéré après ses 2 années horribles réussir à reprendre un nouveau départ, retrouver l'espoir et la joie de vivre à travers la découverte d'un nouveau monde que j'avais tant idéalisé par le passé, mais il n'en est rien. J'aimerais dire à ma famille combien ma mère me manque et que je ne l'ai pas oubliée et jamais ne l'oublierais, mais aussi qu'avec ma vie ici, j'ai pris conscience de bien des choses, et qu'à cette heure mes sentiments vont à, eux... 

Alors, à vous, ma famille, j'aimerais vous dire que je vous aime et à quel point vous me manquez, et malgré toutes les querelles, différents, problèmes, que nous avons pu avoir par le passé, je suis heureux de vous avoir comme famille. Même si parfois les larmes envahissent mes yeux lorsque je songe au passé, je me remémore nos fêtes de famille, barbecues, etc, avec joie, et un pâle sourire point alors sur mon visage, mes pensées me rappelant des temps plus heureux où nous étions tous réunis, riants et insouciants alors, appréciant de passer un bon moment tous ensemble. J'ignore quand je reviendrais en France, et si je pourrais tous vous revoir, mais sachez que je vous garde tous dans mes pensées. Je sais qu'actuellement il subsiste des différents entre certains membres de la famille et cela me peine, car la vie est trop courte et lorsqu’en fin on regrette d'avoir attendu si longtemps, il est souvent trop tard pour dire que l'on regrette, trop tard pour dire que l'on aime. Alors mettez vos querelles de côté de grâce, et soyez unis, aimez-vous, partagez chaque moment de joie ensemble et parfois ayez une pensée en mémoire de ceux qui ne sont plus, ou qui comme moi ne peuvent être présents... Je vous aime.

 Statue d'une mère et de son enfant dans la forêt à Kamakura (鎌倉).

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