En cours d'actualisation

Chers lecteurs, certains d'entre vous ont du s'apercevoir qu'il y avait des articles sans texte (images seulement) ou encore d'autres avec texte mais sans images. Après plusieurs années passées à sur Blogger, le temps est venu d'opter pour une plateforme plus conviviale. Nous vous invitons donc à visiter le nouveau site sur www.closer-japan.com, et vous remercions pour votre fidélité. Bonne visite !

Dear readers, some of you already noticed that some articles haven't got texts (pictures only) or some others only texts with missing images. After several years spent on Blogger, the time has come to choose a more convenient platform. We invite you to visit the new website at
www.closer-japan.com, and we thank you for your loyalty. Have a good reading !

mercredi 19 décembre 2012

日本が恋しい 2

Pays/territoire : Cocheren, France

Bonsoir, ou bonjour, comme vous voudrez.  

Voilà bien longtemps que j'ai délaissé cet endroit, je m'en excuse auprès du peu de visiteurs qui aimaient à suivre mon blog. Je suis rentré en France depuis le 8 Octobre et je ne peux pas vraiment dire que ce fut simple, ni même que ça va mieux maintenant, bien au contraire...


Mon visa court encore, j'ai un re-entry permit, et il me brûle de retourner là-bas mais je sais que les raisons m'ayant poussées à anticiper le retour étaient dictées par le bon sens, aussi dois-je m'y tenir, tant bien que mal. En effet, après m'être fait exploité et trompé par un employeur français peu scrupuleux à Tōkyō (東京) (c'est cette opportunité d'emploi qui m'avait poussé à revenir au Japon, basant mes espoirs sur son offre...), j'ai passé l'année à tenter de retrouver un emploi digne de ce nom sans succès, et la morosité s'est installée, avec elle le cortège de problèmes, de disputes, de stress, et la crainte de l'avenir, la solitude aussi, l'éloignement de la famille, le mal du pays etc. Bref, un mal de vivre qui devenait trop difficile à supporter, et l'espoir en revenant d'y voir plus clair et d'envisager de construire ici quelque chose pour nous

Nous voici arrivés en fin d'année, j'ai du renoncer avec mon départ au momojigari (紅 葉狩り) annuel que j'aime tant, aux lumières de Shinjuku (新宿) se parant pour les fêtes de noël, les vieux classiques "xmas" résonnant sur les haut-parleurs du Starbucks, et bien d'autres choses. J'en viens à présent à me demander si j'ai fais le bon choix. Le Japon me manque plus que jamais, et  ma compagne aussi bien évidemment. Elle sera bientôt ici, mais que sont quelques jours lorsque l'on vit séparés par + de 9506 kms? Le plan est de retrouver un emploi au plus vite, un appartement, et qu'elle vienne me rejoindre, d'abord en visa longue durée (pas gagné aux dernières nouvelles, vive la France, terre d'asile...) après quoi nous aviserons. Plus les jours passent, plus je me rappelle pourquoi j'ai quitté le pays sans regarder en arrière pour tenter de refaire ma vie au Japon. Si le Japon peut se révéler pénible sur certains aspects, ce que je vis ici depuis mon retour m'exaspère au plus haut point. Je n'arrive plus à accepter ce style de vie sans attraits en France, avec la crise économique et le chômage qu'ignorent royalement nos politiciens de droite comme de gauche, la criminalité, les manipulations politico-médiatiques permanentes, l'impolitesse et la morosité ambiante, l'incompétence, le manque de culture, d'ambitions... Et je ne parlerais pas du sacro-saint fonctionnariat qui n'a toujours pas compris le sens du mot "service publique" et continue à vous traiter comme de la merde. Idem des autorités qui m'inquiètent sérieusement de par leurs abus et leur comportement. Vous l'aurez compris, je me suis japanisé, et j'ai bien du mal à assimiler ce rétrogradage soudain dans une société qui ne me sied plus, après mon expérience nippone.

Vue sur la forêt depuis la porte de la cuisine. Je contemple souvent les étoiles la nuit (du moins quand il n'y a pas de nuages...) en songeant au Japon où je faisais de même de mon balcon...

J'ignore totalement comment se présentera l'avenir, mais je tenterais de faire au mieux afin qu'au moins nous puissions être ensemble à nouveau, ma compagne et moi, même si cela doit être en France (il y a des avantages aussi) mais je ne crois pas que j'ai tiré un trait définitif sur le Japon, et je ressens encore par trop l'appel de l'archipel (rigolo cette formulation ^^). Je profiterais du temps qui nous sera impartis dans l'hexagone pour mettre à profit ce que j'ai assimilé en japonais, et le perfectionner autant que se peut, afin d'être plus au point si nous devions repartir pour le Japon. Je n'abandonnerais pas mon idée, surtout lorsque je songe à l'atmosphère à la fois calme et active du Japon : je m'y sentais vivant, particulier aussi, et je sentais tellement de choses possibles, tellement d'opportunités mais malheureusement de déceptions aussi. Pourtant, rien ici actuellement ne m'accroche, pas même ma superbe voiture, même si j'apprécie de pouvoir rouler à nouveau, et je redeviendrais piéton à l'instant si cela pouvait être sur le sol nippon. J'ai du mal à faire le point malgré 3 mois écoulés bientôt, car le manque de ma compagne, du Japon, des japonais, de mes shops préférés, de mes aliments et boissons, de mes habitudes, tout me manque terriblement, et rien ne me plait ici, je me sens comme un étranger dans mon propre pays, et je recherche désespérément des japonais... Je crois d'ailleurs que je vais me permettre un ptit resto japonais demain, même si je sais que ni le goût, ni l'ambiance ne seront au rendez-vous, juste pour le plaisir de parler japonais un peu. *soupir*

Vue du village où je vis, d'une colline le surplombant. Dire que j'aimais tant cet endroit avant...

Ça faisait bien longtemps que je n'avais posté ainsi, dans le style "coup de gueule", sans corriger, sans prêter attention à ce que j'écris, simplement dire ce que j'ai sur le cœur, même si je n'arrive pas à concentrer mes pensées et les transcrire tant je suis envahi par l'amertume et la tristesse, saupoudrées d'une bonne dose de désillusion et de déception... J'ai été déçu oui, et pas seulement par le pays, mais aussi par certains de mes proches, de la part de qui j'aurais espéré meilleur accueil, mais qui suis-je après tout, et quelle naïveté de ma part de penser que l'on puisse réellement se soucier de moi... Mordioux ! Deviendrais-je narcissique? Il va falloir que je me tienne à l’œil ! Quoi qu'il en soit, il en va de même pour moi, et le cercle des personnes qui comptent à mes yeux s'est beaucoup réduit, au point qu'il est possible que si je repartais pour le Japon, cela me soit cette fois encore plus facile que la précédente...

Voici mon nouveau et fidèle destrier, qui m'offre un peu de liberté dans ma solitude.

J'ai concentré tous mes efforts de ces 3 derniers mois à tenter de m'acclimater à nouveau à cette région et à la France en général, à rechercher la voiture me convenant le mieux et m'apportant ce que j’attends d'elle afin de me concentrer sur ma recherche d'emploi. Sur ce point, je pense avoir trouvé une perle rare, même si quelques petits soucis persistent. Pour le reste, j'ai couru les administrations, recherché des informations sur des possibilités d'emplois, fais une révision de ma voiture, et lutté contre ma déprime grandissante que je tente de cacher à mon entourage direct afin de ne pas les peiner, car ils me traitent avec énormément de gentillesse et de cœur. J'aurais tellement aimé leur faire visiter Tōkyō et Kyōto () l'année prochaine comme prévu...

Et voici le Tōfuku-ji (東福), noyé dans le feuillage rouge des momiji (紅葉), comme chaque année... Une photo envoyée par ma compagne de ce momiji qu'elle a pu voir mais seule cette année.

Voilà, maintenant vous savez pourquoi je n'actualisais plus le blog depuis quelques mois... Pourtant, je dois encore finir pas mal d'articles passés, mais je n'en ai pas le cœur. Je vais vous avouer quelque chose, j'ai toujours eu l'espoir secret et quelque peu enfantin qu'un jour quelqu'un, un journaliste ou autre, remarquerait ce blog, et me proposerait de me publier, ou même de faire des reportages à thèmes ou autres travaux en relation avec le Japon. Que voulez-vous, on peut rêver non? Bon, en tout cas c'est fini pour aujourd'hui car il est tard et je dois me lever tôt demain. J'espère bientôt me remettre à l'ouvrage et terminer mes articles. En attendant, il faudra patienter...

dimanche 7 octobre 2012

Ōmiya (大宮)

Pays/territoire : Ōmiya, Saitama, Préfecture de Saitama, Japon


Avant de quitter le Japon, je me devais de visiter Ōmiya (大宮), un arrondissement de la ville de Saitama (さいたま), un peu au nord de Tōkyō (東京). Ce qui rend cet ancien petit village intéressant, c'est qu'en 1925, deux ans après le Grand Tremblement de Terre du Kantō (関東大震災), les cultivateurs de Bonsaï (盆栽) de Tōkyō décidèrent de s'installer à Ōmiya, car le sol y était fertile, l'eau et l'air purs, un environnement propice à la culture des bonsaï. Le village actuel comprend 10 maisons de culture que l'on peut visiter tout au long de l'année, en notant toutefois qu'elles sont fermées le Jeudi. Il y également le grand festival du bonsaï qui s'y tient tous les ans entre le 3 et le 5 Mai, et attire des visiteurs du monde entier.

Une rue d'Ōmiya Bonsai Mura (大宮盆栽村)

 L'entrée d'une des maisons de culture de bonsaï.

Une allée de la bourgade.

 Et voici l'entrée d'une autre maison de culture.

 Quelques uns des bonsaï exposés.

 Une vue rapprochée de l'un d'eux.

En voici quelques autres...

 J'ai beaucoup aimé ceux-ci, en particulier leur forme sinueuse.

Ma variété favorite, le kuromatsu (黒松), le pin noir japonais.

En voici d'autres.

L'entrée d'une maison traditionnelle, ouverte au publique : la maison des 4 saisons. Cet endroit est mis à la disposition du public afin de se reposer lors de la visite de la bourgade, d'où les bancs, tables etc visibles sur les photographies suivantes.

 L'allée du jardin.

Vue de l'intérieur, un état impeccable, bois laqué, et cuisine d'antan...

L'entrée d'une autre maison de culture, non loin de là.

Et d'autres superbes bonsaï, cette fois plus imposants que les précédents.

Plus la moindre idée de cet endroit. ^^

Une adorable allée de pierres en harmonie avec la verdure environnante.

 Ces jolies fleurs bordaient la rue sur le chemin du retour vers la gare.

 Il aurait été dommage de ne pas les immortaliser.

Elles existent également en blanc.

Quelques clichés des rues avant de quitter définitivement Ōmiya.

Cet arrondissement est très calme, loin des activités tokyoïtes.

Voilà, nous en avons fini avec Ōmiya, un des fiefs du bonsaï au Japon. Visiter ces différentes maisons de culture fut une expérience enrichissante et intéressante, même si nous sommes rentrés à moitié dévorés par les moustiques. J'avais acheté du terreau japonais et des graines de kuromatsu, mais malgré 3 méthodes différentes utilisées pour une trentaine de graines, je n'ai pas pu faire surgir la moindre pousse. Nous avions également acheté un akamatsu (赤松), un pin rouge japonais, qui s'est bien tenu pendant quelques mois, puis à dépérit subitement malgré les efforts de ma compagne qui à pourtant déjà sauvé de nombreuses autres plantes de par sa main verte. Les bonsaï sont sensibles et fragiles, et je crains bien qu'il ne me faille encore longtemps avant d'obtenir un résultat probant en matière de culture.

vendredi 24 août 2012

Nagano (長野) - 2012

Pays/territoire : Nagano, Préfecture de Nagano, Japon


Nagano (長野) - Août 2012 - En cours de rédaction...