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mardi 5 juillet 2011

日本が恋しい

Pays/territoire : Moselle, France

Nihon ga koishii... Voilà maintenant plus de deux semaines que je suis de retour en France, et plus les jours passent plus je ressens à quel point le Japon me manque, à quel point les japonais me manquent... Je me demande chaque jour en me levant ce que je fais ici et suis incapable de faire quoi que ce soit, n'ayant goût à rien. Ma famille est heureuse de me revoir et je le suis également, mais ma vie est au Japon, là sont mes amis, là est mon cœur, là est mon avenir. Je ne peux plus retrouver un quelconque intérêt pour la France et tout me semble gris et dérisoire. Le Japon hante mes souvenirs et tout mon être aspire à y retourner. Je suis en exil dans mon pays natal... J'ignore quand, comment et si je pourrais y retourner, mais je continuerais à rechercher le moyen de le faire. Rien ne m'attend ici, rien ne m'attire, rien ne me retient... Je rythme mes journées et mes nuits au son de cette chanson : ayaka (絢香) - I believe

Shinjuku (宿), le matin de mon départ...

Comment revenir au Japon? Cette question me poursuis jour et nuit, monopolise toutes mes facultés, et reste sans réponse me laissant en proie à mon désespoir et mon amertume. Lorsque l'on a un profil aussi atypique que le mien et que l'on est âgé de 37 ans, est-il encore permis d'espérer? Après tout, que puis-je espérer trouver avec pour seul bagage une culture générale supérieure à la moyenne, une bonne connaissance de la culture et des traditions nippones, et 3 langues courantes? Mon japonais est très basique, je ne suis pas bardé de diplômes, ni ne dispose des relations nécessaires, alors vers qui me tourner? Mon expérience professionnelle en informatique ne m'est hélas d'aucune utilité sur le sol nippon, et l'enseignement du français quasi inexistant et ne permettant pas ni d'en vivre ni même d'obtenir ce maudit visa. Je ne sais pas pourquoi je déballe mes états d'âme sur ce blog que personne ne consulte... Sans doute une sorte de SOS au monde, le trop plein de ma détresse me poussant à extérioriser ma peine de cette façon...


Shinjuku, Keio Sen (京王) en direction de Setagaya (世田谷), "chez moi".

Combien de fois ais-je erré le soir, mon ipod sur les oreilles, à marcher en rêvassant le long de cette ligne, m'arrêtant pour acheter un "roots" ou fumant une cigarette en regardant les wagons bondés passer, remplis de tous ces êtres que j'ai appris à aimer peu à peu et qui à présent me manquent tant. Ils sont tous restés là-bas, dans ce pays que j'aime tant, alors que j'ai du partir faute de visa. Ma vie au Japon me manque cruellement, et ma ville aussi. A l'instant où j'écris, ma douce doit encore dormir, le soleil se levant à peine.

ketsumeishi (ケツメイシ) - tomodachi (トモダチ), souvenir inoubliable de notre 1er voyage ensemble à Kyōto (), un beau soir de printemps dans le meilleur Teppan-ya que j'ai connu au Japon. Tout cela me semble déjà si loin...

Higashi Shinjuku (東新宿), sortie Est de la station JR, rendez-vous des jeunes.

Comme tout cela me manque... J'ai foulé de si nombreuses fois le sol de tous ces lieux, naturellement, sans y penser, car c'était chez moi, ma ville, Tōkyō (). Je ne sais pas si j'aurais le cœur d'écrire davantage à l'avenir, et de toute manière ce blog concernait ma vie au Japon, aussi je vous dis au revoir, ou sayonara... 

あばよ

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