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mercredi 4 mai 2011

Shizuoka (静岡) - 2011

Pays/territoire : Shizuoka, Préfecture de Shizuoka, Japon



Après le séjour dans le Tōhoku () nous voilà repartis en voyage après un jour à Tōkyō () pour visiter Shizuoka (静岡) et ses alentours, à savoir Shimizu (清水) et Nihondaira (日本平) plus précisément. Shizuoka est une ville d'aspect propre et calme, belle de par son aspect moderne, neuf, et en aussi agréablement agrémentée de nombreux espaces verts. Arbres, pelouses, parcs et eau sont nombreux, ajoutant au charme des promenades, particulièrement dans le secteur de Sunpu-jō (駿府城), les ruines de l'ancien château féodal de Shizuoka, appelée alors Sunpu (駿府) et construit par Tokugawa Ieyasu (徳川家康). Agrémenté d'un beau et grand parc qui abrite entre autre un joli petit jardin avec plan d'eau, on y trouve aussi une maison de thé traditionnelle de l'époque Edo (江戸時). Malheureusement, en dépit d'une population qui m'a semblé jeune, et d'une modernité omniprésente, Shizuoka m'a surpris par la fermeture hâtive de ses commerces le soir venu, y compris restaurants et izakya (居酒). Je n'ai hélas pas non plus voir le mont Fuji (富士山) en raison du mauvais temps durant ces 2 jours. Néanmoins, cela ne nous a pas empêché de visiter de nombreux endroits que je vais tenter de vous faire découvrir à mon tour à présent.

Notre hôtel n'étant pas très loin de la gare, et donc de Sunpu-jō, il était donc naturel étant arrivés tôt, qu'après avoir diné nous allions repérer les lieux pour le lendemain et éventuellement shooter quelques photos de nuit. Voici donc Tatsumi yagura (辰巳) ou la tour Tatsumi, et les remparts reconstruits, une jolie ballade de nuit, surtout dans ce quartier agréable et calme. Les douves au demeurant, comme d'habitude au Japon, regorgent de carpes koi () affamées mais dodues, promptes à faire risette devant mon objectif. 


Yajirobē (彌次郎兵衛) et Kitahachi (喜多八) sont les deux principaux personnages d'un roman appelé Tōkaidōchū Hizakurige (東海道中膝栗毛) écrit par Jippensha Ikku (十返舎一九), relatant les mésaventures de ces deux personnages durant leur périple sur le grand chemin du Tōkaidō entre Edo (江戸) et Kyōto (京都).
 
Vue depuis la chambre d'hôtel sur la ville, avec une qualité médiocre en raison de l'impossibilité d'ouvrir la fenêtre (sécurité). On notera la présence du 109 (ichi-maru-kyu) et du Marui, deux enseignes fashion très prisées au Japon.

 Vue sur une rue de Shizuoka. Comme je vous le disais précédemment, les commerces ferment rapidement le soir venu.

 Et voici une autre rue, un peu plus animée.

 Une autre rue, près du Sunpu-jō. J'ai beaucoup apprécié ce quartier pour sa beauté et son calme.

Ninomiya Sontoku (二宮 尊徳) Ninomiya Kinjirō (二宮金次郎) en 1787, était un philosophe, économiste, et activiste du monde agricole. On retrouve souvent sa statue à travers le Japon, représenté comme un enfant lisant tout en portant du bois sur son dos. Issu d'une famille paysanne pauvre, il étudie en autodidacte et fait fortune en faisant fructifier un petit domaine abandonné. Il fut remarqué par le Daimyō (大名) de l'époque qui lui donna la gérance du domaine d'Odawara (小田原藩). Ses méthodes et sa philosophie devinrent des standards dans la gestion économique et le développement des domaines féodaux.

Retour de jour à Sunpu-jō. L'entrée se situe au niveau du petit pont sur la droite. Si vous prenez à gauche de ce carrefour en longeant le mur d'enceinte et les douves, vous remarquerez une différence de teinte à un moment dans les pierres de la muraille : c'est parce que cet endroit à été réparé suite à son effondrement lors d'un tremblement de terre en 2009. A noter également la présence d'un bassin d'époque reconstitué et une statue de Tokugawa Ieyasu (徳川家康).

 Vue sur les remparts extérieurs, fleuris à souhait.

 Vue intérieure sur le yagura mon ().

Vue rapprochée.

Honmarubori (本丸堀), les douves intérieures, excavées récemment protégeaient le donjon à l'époque Edo.

Sunpu Kōen (駿府公園), et son jardin caché à l'eau translucide et sa verdure envoûtante... Cet endroit m'a littéralement charmé par sa beauté et sa simplicité. Vous noterez l'aménagement au fond, figurant le Fujisan et Miho no Matsubara (三保の松原), la plage de Shimizu, que je détaille plus loin, d'où l'on peut -par temps clair- avoir une des plus belles vue du mont Fuji

A ma droite se trouve un charmant petit pont de bois en zigzag que l'on emprunte en revenant par le sentier longeant le plan d'eau. 

Au fond, sur la gauche, se cache dans la verdure une agréable petite maison de thé ancienne où l'on peut savourer un matcha () à même le tatami () en admirant les boiseries.

 Vue générale sur le jardin depuis le "mini-fuji". 


La réplique miniaturisée du Fujisan et de Miho no Matsubara, la plage de Shimizu, l'une des plus belles vues du Mont Fuji.

Des feuilles de momiji (紅葉), vertes pour l'occasion.

Voici l'intérieur de la maison de thé, la pièce où l'on sert le matcha.

Une autre vue de l'intérieur de la maison de thé et de ses boiseries.

Après avoir fait nos adieux au Sunpu-jō,  nous avons pris le bus pour nous rendre aux ruines Toro Iseki (登呂遺跡公) de la période Yayoi (弥生), soit d'il y a environ 1800 ans. Les "gaulois" japonais en quelque sorte. Il s'agit naturellement de reconstructions historiques. On peut entrer dans les maisons où l'on trouve divers ustensiles ménagers, agricoles et de menuiserie. Différentes activités d'époque comme faire du feu à l'aide d'un archet et de morceaux de bois, concasser du riz sont proposées. Il y a quelques petites rizières alentour.

De retour à la station pour prendre un train, et faire une longue marche -toutefois agréable- au fil de l'eau. Nous voici arrivés à la célèbre plage Miho no Matsubara à Shimizu d'où l'on a par temps clair une vue superbe sur le mont Fuji, hélas cette fois perdu dans la grisaille.

Arrivés au bout de la plage, on débouche sur cet endroit non moins fameux, Hagoromo no Matsu (羽衣の松) où se trouve le pin d'Hagoromo, un arbre vieux d'environ 650 ans, source d'une légende locale.


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