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dimanche 28 novembre 2010

Momijigari (紅葉狩り) - 2010 - Kyōto (京都) - Arashiyama (嵐山)

Pays/territoire : Japon Préfecture de KyotoKyotoNishikyo Ward, Arashiyama Higashiichikawacho, 7


Arashiyama (嵐山), littéralement la "montagne de la tempête", se situe au pied des montagnes à l’Ouest de Kyōto (). L’endroit est renommé pour admirer les cerisiers en fleurs lors du hanami () ou les feuilles de momiji () lors du momijigari (紅葉狩). La principale attraction est le Togetsukyō (渡月橋), littéralement le "pont qui traverse la lune", un pont de bois traversant la Hozugawa (保津川) changeant de nom à cet endroit exact pour devenir la Katsuragawa (). Katsushika Hokusai (葛飾北斎), l’a d’ailleurs représenté dans sa série d’estampes "Vue des ponts célèbres". Une pratique vieille de 500 ans consiste à descendre la rivière en barque traditionnelle (Hozugawa kuntaro) depuis la gare Kameoka () jusqu’au pont Togetsukyō, ce qui représente environ 2 heures de navigation afin de parcourir les 16 kilomètres de la rivière. Il existe également un vieux train de type trolley, appelé torokko (トロッコ) et surnommé Romantic Train depuis la gare Saga-Arashiyama (嵯峨嵐), qui permet d’admirer à la fois les momiji et la rivière. Enfin, il est aussi possible, près du pont, de visiter Iwatayama (岩田山), la montagne des singes. De son sommet, on dispose d’une vue superbe sur la ville. La ville compte d'innombrables temples et jardins, la rendant très agréable et propice à la promenade.

Armez-vous de patience en traversant le pont Togetsukyō, car des hordes de touristes le traversent à cette période. Toutefois, la difficulté de la traversée est compensée par la vue que l'on a sur les montagnes et la rivière, en automne comme au printemps.

Petite vue depuis le pont sur la rivière et la montagne.

Quel patchwork de couleurs... Si je ne me trompe pas, c'est d'ailleurs là le point d'arrivée de la descente en barque.

Quel feuillage flamboyant !

Un véritable incendie. 

Un beffroi, que l'on appelle ici un shōrō ().

Nous voici à présent dans le jardin du Sogen-chi (曹源), au Tenryū-ji (天龍寺), le "temple du dragon céleste", dessiné par le fameux Musō Soseki (夢窓疎), un maitre de l'art des jardins et de la calligraphie entre autres. Ce temple bouddhiste zen () fut fondé en 1345 par le Shōgun Ashikaga Takauji (足利 尊氏) et le moine Musō Soseki. Il est également le temple principal de la secte bouddhiste Rinzai (臨済宗) Tenryū-ji et le premier des gozan (五山), les 5 grands temples zen de Kyōto. 

L’étang a la forme du kanji pour "cœur" (, kokoro). L’histoire de la fondation de ce jardin est très originale : Ashikaga Takauji, 1er Shōgun du Japon, venait de trahir l’empereur Go-Daigo (後醍) et de l’exiler sur le mont Yoshino (吉野); lorsque l’empereur mourut, son précepteur fit un rêve étrange qu’il raconta au Shōgun : un dragon furieux sortait de la rivière à Arashiyama. Dans la Chine ancienne, le dragon symbolisait l’âme de l’empereur, furieux de son infortune, qui se serait ainsi réincarné. Pour apaiser l’âme de l’empereur dragon, le Shōgun ordonna la construction du cœur en 1339, à l’endroit exact où l’empereur avait résidé pendant son exil.

Conçu pour calmer l'esprit, selon les principes du zen, le centre est un étang autour duquel sont disposés diverses essences d'arbres et des rochers reproduisant un paysage naturel. Les collines d'Arashiyama dans le fond, semblent ainsi être le prolongement du jardin. Cette structure inspira de nombreux et célèbres jardins par la suite.

 Reprenons notre promenade au milieu des feuillages flamboyants.

 Les couleurs et nuances de cette image sont incroyables, un vrai tableau. 

 Poursuivons notre ascension.

 Couleurs superbes sur un ciel tout droit sorti d'une peinture. 

 Petite vue depuis Bōkyō no oka (の丘), les collines surplombant le complexe de temples. 

 Le vert des bambous se détache également très bien sur l'azur du ciel.

 Joli mélange de couleurs et de nuances sur fond azur. 

 Momiji et take (), érable et bambou.
 
 Que de rouge...

 Un de mes clichés préférés, l'étang près de la station du "romantic train". 

 Jolies teintes automnales. 
 
 Que dire de ce feuillage touffu rougeoyant?
 
Le feu du feuillage se détachant sur un fond azur...

Le Benzaiten-dō (弁財), un des bâtiments du Nison-in (二尊院), temple de la secte bouddhiste Tendai (天台宗), dont le nom officiel est Ogurayama Nison-kyō-in Keidai-ji (小倉山二尊教院華台寺). Ce temple est une destination privilégiée durant le momijigari en raison de son cadre naturel et de la présence de nombreux momiji aux alentours. 

Jardins du temple. Fondé vers l’an 834 durant la période Heian (平安時) par l’Empereur Saga (嵯峨天皇), aucune des structures originelles ne survécut à la guerre Onin (応仁の乱) toutefois, et la majorité des bâtiments datent de 1521. 
 
Portail des messagers impériaux du Nison-in. Nison-in est célèbre en raison de son cimetière, le San Tei Ryō (三帝陵), littéralement cimetière des 3 empereurs, qui comprend les tombes des empereurs Tsuchimikado (土御門天皇), Go-Saga (後嵯峨天皇) et Kameyama (亀山天皇), ainsi que des membres de l’aristocratie impériale.
 
Poursuivons notre promenade vers le Hōgon-in (宝厳院), un temple appartenant au Tenryu-ji. Ici, Eitaikuyō-dō (永代供養), consacré aux prières pour le repos de l'esprit des morts.

Muian (無畏庵). Cette demeure traditionnelle est malgré son âge encore en fonction, et propose restauration et thé, puisqu'il s'agit d'un chashitsu (), un pavillon de thé, à l'origine. 

Laissons-là l'aspect culturel et admirons les feuillages flamboyants des momiji
 
 Un cliché au ras du sol pour essayer de mettre en valeur ce petit ruisseau.
 
 Et un autre pour l'éclatant rouge de ces feuilles de momiji.
 
 Un dernier avant de reprendre la route. 
 
Appelées Rakan (), ces statues représentent les 500 disciples de Bouddha venus assister à son enterrement.

Le soleil se couchant sur Arashiyama, il nous faut clore cette journée de chasse aux feuilles rouges sur cette image d'un momiji.


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